Table ronde: futurs enjeux du paiement durable dans le tourisme

En 2025, la question du développement durable dépasse largement le choix des hébergements écologiques ou la compensation carbone des vols. Elle touche désormais un élément souvent laissé dans l’ombre : le paiement. Lors d’une table ronde organisée par Elia Pay avec douze dirigeants d’agences de voyages indépendantes et deux experts RSE, un constat s’est imposé : pour que le tourisme devienne réellement responsable, la chaîne de valeur des transactions doit elle aussi réduire son empreinte environnementale, accroître la transparence et garantir une répartition équitable des revenus.

Pourquoi parler de « paiement durable » ?

1. Un paiement par carte ou virement numérique émet en moyenne 0,4 g de CO₂ (Rapport GreenIT 2024). Multipliez ce chiffre par les millions de transactions du secteur et l’impact n’est plus négligeable.
2. Depuis janvier 2025, la CSRD impose aux entreprises de plus de 250 employés de publier leurs indicateurs ESG, dont les « financed emissions » liées aux prestations financières.
3. Les clients B2C comme B2B exigent désormais des preuves : 62 % des voyageurs européens affirment qu’ils privilégieront les agences capables de démontrer leur démarche RSE (Sondage Booking Sustainability, avril 2025).

Pour les petites agences, se pencher sur leur solution de paiement n’est donc plus un bonus marketing mais un impératif concurrentiel.

Que recouvre exactement le paiement durable ?

Le terme combine trois piliers :

• Empreinte environnementale : réduction du CO₂ émis par le traitement des transactions et des supports physiques (cartes plastiques, tickets papier).
• Justice sociale : lutte contre la fraude, sécurisation des acomptes fournisseurs, versement rapide des fonds pour éviter le crédit gratuit imposé aux réceptifs locaux.
• Gouvernance responsable : conformité réglementaire (DSP2, PCI DSS 4.0, CSRD) et transparence des flux financiers pour le régulateur comme pour le client final.

Les 4 défis pointés lors de la table ronde

1. Mesurer l’empreinte carbone des transactions

« Aucun KPI ne progresse tant qu’il n’est pas mesuré », a rappelé Claire Dubois (Explora Travel). Or, la plupart des agences ignorent le poids carbone de leurs flux CB, SEPA ou SWIFT. Les PSP et banques publient encore peu de facteurs d’émission officiels.

2. Réduire le plastique et le papier

Le secteur émet chaque année des millions de tickets de caisse et de reçus imprimés. Sans surprise, les participants ont plébiscité les cartes virtuelles à usage unique et les reçus dématérialisés pour éliminer ces déchets.

3. Rémunérer justement la chaîne de valeur

Des délais de paiement trop longs fragilisent les réceptifs locaux. Un paiement durable doit donc accélérer le versement des acomptes, idéalement via des virements SEPA instantanés ou des cartes virtuelles à débit immédiat.

4. Concilier sécurité et sobriété numérique

Les algorithmes anti-fraude gourmands en calcul augmentent la consommation d’énergie des data centers. Les agences cherchent des solutions qui optimisent l’équilibre entre détection de fraude et consommation électrique, par exemple via des modèles « edge AI » moins énergivores.

5 leviers actionnables dès 2025

Feuille de route 90 jours pour une petite agence

• Semaine 1 : réaliser l’audit « impact paiement » (empreinte carbone, délais de règlement, frais). Modèle gratuit disponible dans notre plan d’action digitalisation.
• Semaines 2-3 : cartographier les flux et identifier les transactions convertibles en cartes virtuelles ou virements instantanés.
• Semaine 4 : activer des IBAN virtuels pour chaque dossier afin d’assurer un rapprochement bancaire sans papier (voir tutoriel IBAN virtuel).
• Mois 2 : configurer un tableau de bord ESG (émissions, délais, cashbacks) directement depuis l’API Elia Pay. Prévoir un test A/B pour mesurer l’effet sur la satisfaction fournisseur et client.
• Mois 3 : publier un premier reporting durable et communiquer vos engagements sur votre site et vos devis. Bonus : présenter votre démarche lors du prochain salon IFTM Top Resa.

Questions fréquentes

Le paiement durable coûte-t-il plus cher ? Non. Les cartes virtuelles ou virements instantanés affichent souvent des frais inférieurs aux cartes corporate physiques, surtout lorsqu’ils intègrent du cashback.

Comment calculer l’empreinte carbone d’une transaction ? Utilisez les facteurs d’émission publiés par l’ADEME (mise à jour 2024) ou demandez le coefficient officiel de votre PSP. Elia Pay proposera un module de calcul automatisé en bêta dès Q4 2025.

Le cashback est-il compatible avec une démarche RSE ? Oui, à condition d’affecter les montants récupérés à des actions mesurables (fonds carbone, formation écoresponsable). C’est le principe du « cashback responsable ».

Quelles obligations réglementaires entrent en vigueur en 2026 ? La facturation électronique B2B sera généralisée en France, et la taxonomie verte de l’UE obligera les entreprises de plus de 50 salariés à justifier la durabilité de leurs services financiers.

Passez à l’action avec Elia Pay

Le paiement durable n’est plus une option pour les agences de voyages qui veulent rester compétitives et crédibles. En choisissant Elia Pay, vous bénéficiez :

• d’un IBAN français et de cartes virtuelles sans plastique,
• d’une consolidation automatique pour un reporting ESG prêt à l’emploi,
• d’un moteur anti-fraude optimisé pour limiter l’empreinte énergétique,
• jusqu’à 1 % de cashback voyage à réinvestir dans vos actions RSE.

Testez gratuitement la plateforme pendant 30 jours et découvrez comment transformer vos transactions en levier durable. Réservez votre démonstration sur https://eliapay.com dès aujourd’hui.